«Vivre en couple dans la durée, c'est apprendre à créer et à vivre une intimité personnelle - reconnue par l'autre - et une intimité commune - respectée par chacun» - Jacques Salomé
C'est aussi un travail au long cours, qui mérite que l'on s'y arrête, que l'on fasse des bilans réguliers, qu'on le cultive, comme un jardin. On plante, on arrose, on élague, on désherbe, on admire, on cueille...
Aller voir un thérapeute de couple-sexologue peut correspondre à un besoin de conseils, une nécessité de clés de compréhension. Parfois les rouages se grippent légèrement à cause d’un déménagement, d’une maladie, d’une dépression, d’une grossesse. Un ou deux rdvs suffisent à repartir avec une feuille de route claire et positive
Parfois, et là aussi c’est fréquent et donc normal, les sujets de frictions sont nombreux dans le couple: la gestion de l’argent, la jalousie d’un des conjoints, la belle-famille, les enfants, la sexualité…et ils sont un signe de bonne santé conjugale: ça communique, mais pas toujours bien!
Jusqu’au jour où, parfois, on ne se sent pas entendu, compris, reconnu, et que cela crée des douleurs, de la colère, de la rancœur. Mais tous ces mois, ces années passées ensemble méritent qu’on prenne un peu de temps. De vérifier si quelque chose est possible pour continuer. De comprendre pourquoi on a été si loin dans l’agressivité, ou le mutisme, ou l’absence.
Venir au cabinet me rencontrer est une démarche positive, une volonté manifeste de s’en sortir, c’est un premier pas vers la réussite! Lors de cet entretien, vous allez faire part de tout ce qui survient:
Quand tous ces questionnements sont évacués, à l’instar de poubelles nauséabondes qu’il faut jeter, il s’agira de changer de comportements, d’accepter de repartir sur de nouvelles bases, de réintroduire ce qui forme une base de couple solide, c’est-à-dire
Quand on pense à la panne, c'est en général l'impossibilité soudaine et ponctuelle d'avoir une érection. Le problème c'est quand cette panne se répète, soit avec la même partenaire, soit avec une autre.
La panne ponctuelle est comme son nom l’indique, soudaine, ponctuelle et passagère. Son origine est totalement psychologique : l’homme est bloqué. 42% des hommes disent en avoir été victimes. 20% s’en inquiètent.
Cette panne se manifeste par une diminution importante ou une absence d'érection, dont la conséquence est de rendre le rapport impossible et d'entraîner l'insatisfaction de la partenaire et de l'homme. En outre celle-ci peut se sentir plus ou moins consciemment blessée car elle peut penser qu'elle ne fait aucun effet sur son partenaire et n'allume en lui aucun désir, alors que cela n'a rien à voir, le plus souvent.
Les pannes à répétition: sont peut-être d'origine organique, c'est à dire dues à un dysfonctionnement physique. Cela se voit principalement dans le diabète, après des années d'évolution. Souvent cela est permanent. Quelle que soit la partenaire.
La panne, quand elle est variable, et répétitive, est pour les deux partenaires un échec désagréable.
Les pannes peuvent exister à tout âge, sans que ce soit honteux ou dévalorisant. Le corps et surtout l'esprit ne sont pas des machines. On a donc le droit à l'échec. Et le savoir en diminue la portée.
Parmi les hommes ayant déjà été confrontés à ces troubles, un tiers jugent qu'ils ont eu un impact très ou assez important sur la qualité de leur vie sexuelle, sur leur humeur, sur leur désir sexuel et sur leur équilibre général. Ces troubles modifient également :
« Ceux qui n’apprennent rien des faits désagréables de leur vie, forcent la conscience cosmique à les reproduite autant de fois que nécessaire, pour apprendre ce qu’enseigne le drame de ce qui est arrivé. Ce que tu nies te soumet, ce que tu acceptes te transforme ». Carl Jung
On l’entend partout, c’est un des crédos du développement personnel, il faut L-A-C-H-E-R P-R-I-S-E!
Alors que c’est un terme qui porte mal son nom, puisque vouloir lâcher prise, c’est contrôler afin de ne plus contrôler…
Faiblesse pour certains, grande inconnue pour d’autres, y arriver semble quand même tentant, ne serait-ce que pour essayer d’y trouver des bienfaits. En effet, lâcher-prise, c’est:
Quelle est cette prise que nous tenons et qu’il faut donc lâcher? C’est ce qui nous constitue, ce sur quoi nous nous sommes construits en partie: il s’agit de notre ego. Un ego que nous connaissons, qui nous rassure, qui nous sert de marqueur. Cet ego nous fait exprimer des désirs par rapport à nous-mêmes, et peu à peu rejeter l’autre pour qu’il devienne un autre nous-même. Notre désir de contrôle s’exerce par le «je ne veux pas», et cette tension permanente en vient à nous rigidifier. Quand notre volonté de contrôle ne suffit pas à infléchir le cours des choses, on en vient à construire nos penser au conditionnel, avec des si. Et la peur s’installe, la frustration, l’anxiété, la blessure que les choses, les autres, ne soient pas comme l’on souhaite que ça se passe.
La première chose à faire est d’accueillir le présent, tel qu’il arrive, et non sous l’éclairage du passé ou du futur.
Ce n’est pas abandonner, c’est se détendre, lâcher du lest pour s’alléger et ainsi pouvoir guérir de ses anciens schémas. C’est ne pas penser à la place des autres, et surtout ne pas s’imaginer que Tout passe par Nous. Il y a un côté presque prétentieux à vouloir tout contrôler. Quand on lâche prise on ne force plus, on utilise son énergie et sa créativité à vivre des moments plus nourrissants émotionnellement, on apprécie le moment présent, en construisant inconsciemment le futur dans les meilleures dispositions.
Quelques situations tests de lâcher prise
Des techniques pour lâcher prise: