
Quand l’amour vacille : entre fidélité à soi et loyauté àl’autre
Il y a quatre ans, Kenza frappait à la porte de mon cabinet, pudique et déterminée. Elle venait consulter pour un vaginisme qui, peu à peu, minait la relation qu’elle construisait avec Antoine, rencontré deux ans plus tôt en école de commerce. Lui, normand, entreprenant, déjà tourné vers l’avenir. Elle, marocaine, fraîchement arrivée à Paris pour ses études, attachée à ses valeurs, à sa virginité, à son histoire. Nous avions travaillé ensemble sur ses peurs, ses croyances culturelles et intimes autour de la sexualité. Sur la place de la parole, sur la lenteur nécessaire pour que le corps consente enfin à l’amour. Sur la patience d’Antoine, son écoute, et l’élan de vie que Kenza sentait poindre malgré ses entraves. À l’époque, leur couple semblait solide, porté par une volonté commune de construire. Mais aujourd’hui, Kenza revient. Éreintée. En errance. Entre-temps, ses parents ont divorcé. Son père s’est remarié dans la foulée. Kenza, elle, a choisi de vivre avec Antoine. Elle a offici

Quand le rêve insiste : la voie royale de l'inconscient
Un rêve qui revient, encore et encore. Comme une ritournelle nocturne dont on ne connaît pas la mélodie complète. Chez certains patients, ce rêve récurrent devient presque un compagnon silencieux, à la fois familier et troublant. Il ne s'agit pas ici de l'interpréter comme on déchiffre un code, mais d'écouter ce que l’inconscient cherche à dire, inlassablement, jusqu’à ce qu’on tende vraiment l’oreille. Le rêve est une création de l’esprit en état de liberté. Il mélange souvenirs, émotions, fragments du réel et du fantasme. Mais lorsqu’il revient avec insistance, il est comme une lettre non lue que l’inconscient continue de glisser sous la porte. Ce n’est pas une devinette à résoudre, c’est un message à ressentir, à explorer. Un rêve n’a pas à être "compris", il a besoin d’être entendu. En séance, je propose d’ouvrir cet espace intérieur sans chercher de sens immédiat. Que se passe-t-il dans le corps quand on évoque ce rêve ? Quel est le climat émotionnel qui l’accompagne ? Ce qui se j

Recette d'une soirée d'été
Recette à savourer sans modération Ingrédients (pour deux personnes) : 1 terrasse (balcon, jardin ou coin de fenêtre avec vue sur le ciel) 2 verres de ce que vous aimez (rosé, thé glacé, limonade maison...) Quelques bougies ou guirlandes lumineuses 1 fond de musique douce (ou le chant des grillons si vous êtes chanceux) Une pincée de silence 1 ou 2 confidences bien choisies Des regards qui prennent le temps Un soupçon d’audace Préparation (à commencer juste avant le coucher du soleil) : Installez-vous confortablement. Disposez deux chaises, ou mieux, un canapé extérieur, quelques coussins, une couverture légère si la nuit rafraîchit. Éteignez les lumières trop fortes. Faites place à la douceur. Détendez le rythme. Déposez les téléphones, fermez les ordinateurs. Ce soir, rien n’est urgent. Vous êtes l’un avec l’autre, comme si le monde entier s’arrêtait là. Allumez les lumières tamisées. Une ou deux bougies. Une guirlande suspendue. La lumière doit caresser, pas éclairer. C’est une scèn

L’été arrive… et si on arrêtait de maltraiter notre corps ?
L’été arrive, et avec lui, sa cohorte d’injonctions : "Il faut maigrir." Plus vite, plus fort, plus mince, plus sexy. Et bien sûr, des corps parfaits s’étalent sur les réseaux comme des standards inaccessibles, des modèles hors-sol. Mais si l'on souhaite vraiment mincir , vraiment, du fond du cœur, en conscience il est essentiel de comprendre pourquoi notre corps se met parfois en surcharge. Pourquoi il s’alourdit, se protège, s’épaissit. Quand l’environnement devient agressif , un amour toxique, un travail oppressant, une famille étouffante, notre esprit crie : "On m’agresse." Et le corps, ce fidèle soldat, transforme cette agression en "ma-graisse". Il fait barrière, il amortit, il enveloppe. On se cache dans une rondeur rassurante. On compense avec des douceurs. On panse nos plaies avec du sucre, du gras, du trop. Parfois, on ne trouve pas notre place, alors on prend de la place. On grossit pour exister, pour dire : "Je suis là, regardez-moi." Et d’autres fois, on a peur d’être vue.
Le Lâcher Prise, Comment Faire ?
« Ceux qui n’apprennent rien des faits désagréables de leur vie, forcent la conscience cosmique à les reproduite autant de fois que nécessaire, pour apprendre ce qu’enseigne le drame de ce qui est arrivé. Ce que tu nies te soumet, ce que tu acceptes te transforme ». Carl Jung On l’entend partout, c’est un des crédos du développement personnel, il faut L-A-C-H-E-R P-R-I-S-E! Alors que c’est un terme qui porte mal son nom, puisque vouloir lâcher prise, c’est contrôler afin de ne plus contrôler… Faiblesse pour certains, grande inconnue pour d’autres, y arriver semble quand même tentant, ne serait-ce que pour essayer d’y trouver des bienfaits. En effet, lâcher-prise, c’est: Accepter ce qui se présente Observer et accueillir Laisser les choses se faire Prendre de la hauteur Quelle est cette prise que nous tenons et qu’il faut donc lâcher? C’est ce qui nous constitue, ce sur quoi nous nous sommes construits en partie: il s’agit de notre ego. Un ego que nous connaissons, qui nous rassure, qu
La Panne Sexuelle
Quand on pense à la panne, c'est en général l'impossibilité soudaine et ponctuelle d'avoir une érection. Le problème c'est quand cette panne se répète, soit avec la même partenaire, soit avec une autre. La panne ponctuelle est comme son nom l’indique, soudaine, ponctuelle et passagère. Son origine est totalement psychologique : l’homme est bloqué. 42% des hommes disent en avoir été victimes. 20% s’en inquiètent. Cette panne se manifeste par une diminution importante ou une absence d'érection, dont la conséquence est de rendre le rapport impossible et d'entraîner l'insatisfaction de la partenaire et de l'homme. En outre celle-ci peut se sentir plus ou moins consciemment blessée car elle peut penser qu'elle ne fait aucun effet sur son partenaire et n'allume en lui aucun désir, alors que cela n'a rien à voir, le plus souvent. Les pannes à répétition: sont peut-être d'origine organique, c'est à dire dues à un dysfonctionnement physique. Cela se voit principalement dans le diabète, après d